Catégorie : Actions culturelles

Voyage sur l’île des esclaves

Le jeudi 16 novembre, la classe de 4eme 1 s’est rendue au théâtre Anthéa pour assister à une représentation de L’Île des esclaves de Marivaux. La pièce date du 18ème siècle, mais cela ne se sent pas quand on voit la mise en scène moderne de Gaële Boghossian. La dramaturge et metteuse en scène a en effet utilisé des effets numériques nombreux et un décor moderne, créant un décor numérique mouvant inspiré des jeux vidéos et du dark web.

Deux maîtres et deux valets échouent sur une île après un naufrage. Le hasard les a conduits sur une île où les esclaves deviennent maîtres et les maîtres esclaves. C’est l’occasion pour eux d’apprendre à se comporter avec humanité et à pardonner.

Marivaux était éclairé pour son temps avec une réflexion sur l’égalité entre les hommes. A une époque et dans notre société où « chacun naît libre et égal en droit », le propos semble dépassé. Pourtant, l’égalité est sans cesse remise en cause dans la pratique.

Le Collectif 8 pointe l’hypocrisie du système en faisant donner cette leçon d’humanité par un robot humanoïde de synthèse. Plus pessimiste que Marivaux, il joue aussi sur une violence symbolique et scénique qui n’est pas visible dans le texte.

Lors d’un entretien d’une demi-heure, G. Boghossian et P. Correia se sont longuement expliqués sur leur choix de décor vidéo mouvant et sur leur vision du monde, permettant aux élèves de mieux comprendre la pièce et la notion d’adaptation.

http://www.anthea-antibes.fr/fr/spectacles/saison-2017-2018/tout-le-theatre/ile-des-esclaves

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Première visite au musée Picasso avec Marie

Mardi 15 novembre, on a été au musée Picasso dans le vieux Antibes.

On a vu des œuvres d’art. Les artistes ont utilisé des objets bizarroïdes.

Les objets bizarroïdes des artistes.

Hanz Hartung a utilisé la bombe ou la sulfateuse (appareil de jardinage qui sert à enlever les mauvaises herbes), les griffes :

Hans Hartung : tableau à la sulfateuse

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L’atelier des contraintes

L’atelier des contraintes

MARDI 24 JANVIER 2017 MARIE NOUS A MONTRÉ COMMENT DESSINER AVEC DES DIFFICULTÉS. Elle nous a montré un peintre en fauteuil roulant nommé Hartung il s’est rajouté des difficultés en peignant avec des outils bizarres (comme des balais, des râteaux…)

Hartung au travail avec un balai

 

On a commencé par dessiner notre autoportrait au feutre: c’était pas trop facile mais on a bien réussi. La consigne c’était de faire attention à la ligne du visage et de mettre les grains de beauté, les lunettes. Comme ça, on va bien être reconnu.

Un autoportrait

 

On a continué «à l’aveugle». On a mis un bandeau sur les yeux. On utilisait un « steak » : une planche bleue qui colle et on a écrit avec des stylets sur du plastique. C’est plus compliqué. Marie nous a donné des conseils : comment utiliser sa main pour se guider. On ne voit plus nos yeux : ils sont décalés, nos cheveux aussi et notre nez est déplacé à l’extérieur du visage.

Le steak et la feuille de plastique

Les stylets

En aveugle

Un résultat

Après nous avons fait notre autoportrait avec notre <<mauvaise>> main : nous avons mis notre main dans la poche et on dessinait avec la main qui n’écrit pas d’habitude. Le trait est moins droit, la tête est arrondie, il y a moins de détails.

Avec la « bonne » main, avec la « mauvaise » main !

En dernier, nous avons fait notre autoportrait debout, sans plier les genoux, avec un long feutre. Le feutre était accroché sur un bâton d’environ 30cm. Le dessin est moins symétrique.

Un drôle d’outil

En général, tout le monde a trouvé ça drôle mais on a trouvé ça difficile. On a trouvé ça marrant parce qu’on n’avait pas les mêmes difficultés. On s’est rendu compte que le travail d’Hartung était difficile.

Une œuvre d’Hartung

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Gymnastique et traces

La gymnastique et ta trace :

Le lundi 6 mars et mardi 14 mars, nous avons utilisé nos corps pour faire des cercles, la silhouette  de nos corps  et la trace de nos mains.

 

Le 6 mars nous sommes allés à Antibes, au musée Picasso dans l’atelier. Marie avait mis des feuilles par terre et puis sur les murs.

Marie nous a demandé de mettre du fusain sur nos mains et de « défoncer » le mur pour laisser la trace de nos mains noires. Madame Merle prenait des photos de nos mains.

Sur le mur, nous avons fait des ronds : nous étions debout avec de la craie. Nous avons imité le mouvement d’un papillon : on bougeait les bras de haut en bas puis on le refaisait face au mur en pivotant.

On a fait les papillons.

des papillons aux mains sales

Par terre, on dessinait des silhouettes de notre corps et on écrivait des mots qui parlaient de nous.

 

Les silhouettes

Des silhouettes

 

Le dernier atelier, on devait faire une ombre de nos mains et marie elle faisait des photos.

Moi je préfère l’atelier où on dessinait nos corps parce que c était le plus amusant.

 

Le mardi 14 mars, on est partis en salle 201, on a dessiné nos silhouettes par terre, on a découpé des photos de nous où on faisait le papillon : la première photo on avait les bras en haut, la deuxième en V, la troisième les bras à l’horizontale, la quatrième un peu comme un M et la cinquième les bras en I, le long du corps. Et ensuite les photos montraient les bras qui se remontaient.

On s’est roulé par terre

On les a collées sur une bande de papier qu’on a mis dans un rond un peu comme une boîte de camembert : on a fabriqué une sorte de cinéma : un zootrope.

Le zootrope

 

nassime fc barcelone.

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une visite au musée des arts asiatiques

Pour une fois, nous ne sommes pas allés au musée Picasso. Cette fois, nous avons pris le bus 52 pour aller à Nice. Keiko, une japonaise qui vit à Nice, nous a accueillis pour nous faire deux ateliers. Et vous savez quoi ? Marie était là !

Pour le premier, les consignes étaient très strictes. La calligraphie, ou shojo en japonais, est un art qui nécessite de se tenir droit, interdiction de croiser les jambes ou de poser le bras sur la table. Et surtout, elle nous a demandé de ne pas parler. Bon, on a essayé, mais c’était difficile. En fait, tout est compliqué : il faut tenir le pinceau d’une certaine manière (comme si nous attrapions un œuf), faire les traits dans un ordre et dans un sens précis et ne pas repasser sur notre calligramme si nous ne sommes pas contents du résultat. Mais nous avons appris plein de mots ! Ce sont des dessins très simplifiés.

Un pinceau de calligraphie

Le deuxième atelier était un origami. Nous avons mis les tables toutes ensemble et nous avons plié des feuilles de papier carrées pour faire un renard et une petite table. Si vous voulez, voici comment faire !

des renards dans une boîte

Mais le mieux, cela a été le pique nique au parc phoénix où nous avons vu des loutres, des tortues, des canards, des paons et des poissons. Nous avons même pu faire les singes et grimper à un arbre ! Cela a quand même failli virer au drame quand Nicola a fait tomber son téléphone dans l’eau…

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Les émotions de la vie, les traces des émotions.

Mardi 13 décembre au Musée Picasso à Antibes nous avons vu des tableaux qui expriment l’émotion des peintres. Les émotions représentées sont la colère, la valse, la tristesse des gens morts.

Arman qui était en colère a cassé des violons.

Les violons de Arman

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L’art et les drôles de danses en robot

La beauté des traces des danseurs

Mardi 10 janvier au collège Saint-Exupéry avec Marie, Joackim a pris des photos et Rayane a pris des notes.

Normalement, la danse ne laisse pas de trace visible : elle disparaît quand la danse est finie.

Les artistes voulaient faire de l’art, ils voulaient montrer qu’ils avaient du talent, ils voulaient laisser la trace de leur danse.

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Il était une fois Muriel Revollon…

Muriel Revollon

Muriel Revollon

Jeudi 12 novembre, le club journal a rencontré la conteuse Muriel Revollon dans le cadre du festival du livre et de la parole de Saint-Laurent-du-Var. Elle était venue au collège pour raconter des contes aux 4èmes7 et aux 6èmes. Lire la suite

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