Catégorie : Actions culturelles

Des oeuvres d’art contemporaines au CDI.

Le CIAC, Centre International d’Art Contemporain de Carros, prête au Collège 5 oeuvres d’art contemporain.

Exposition à venir voir pour tester l’imagination des artistes.

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L’avis des 4e3 sur Le chant du cygne

Qu’ont pensé les élèves de 4e3 qui sont allés voir Le chant du cygne ? Quelques réponses, corrigées, mais non censurées…

L’ennui d’un titre

Au début quand on m’a dit que la pièce s’appelait « Le chant du cygne », je savais que j’allais m’ennuyer.
Arrivé au théâtre je ne m’étais pas trompé, le début était long, mais long, l’acteur « Roger » était mou et puis pour couronner le tout, ce n’était pas drôle et pas intéressant.
Puis tout à coup, ça commence à m’intéresser, les acteurs étaient drôles et il y avait plein de choses très positives. Tout au long du spectacle, les acteurs me faisaient rire, et pour ça, je les félicite.

Les acteurs, les personne qui travaillent dans les lumières, et les personnes qui travaillaient dans les déguisement, etc.

Ce spectacle était fabuleux, il était très bien, en tout cas, il m’a plu.

Mehdi

L’importance de la mise en scène

J’ai beaucoup apprécié le fait que les comédiens adaptent une pièce du 19ème siècle en une pièce plus moderne mais surtout, ils se sont servi de cette pièce pour faire passer un message personnel. Ils ont exprimé des moments de leurs vies et aussi leur passion, le théâtre, à travers cette pièce.
Ils s’exprimaient comme s’ils nous racontaient l’histoire de leur vie tout en utilisant les textes de Tchekhov.

J’ai aussi aimé la pièce car on aurait dit qu’ils nous parlaient vraiment et pas qu’ils récitaient leurs textes comme une simple pièce de théâtre.
Le début était un peu long et l’éclairage était faible mais ils se sont rattrapés avec un éclairage plus puissant et une pièces plus mouvementée.
La pièce en elle-même ne nous a pas vraiment plu mais ils ont ajouté plein de petites choses drôles (interaction avec le public, se plaindre de la régie, des imitations d’animaux, des situations comiques …) qui je pense ont réussi à garder concentrés des adolescents de notre âge et a fait que finalement la pièce nous a plu.

Ils ont aussi improvisé quelques blagues dont les références viennent des actualités très récentes comme Johnny Hallyday ou Orelsan avec une de ses dernières musique (basic).

 

Non, je n’ai pas aimé cette pièce car c’était tout mélangé et du coup je n’ai rien compris, je me suis ennuyée. La pièce était très longue à commencer. On aurait dit que le metteur en scène était en train de créer sa pièce donc cela faisait très brouillon. Il faut quand même souligner le travail des acteurs car ils ont très bien joué, ils ont réussi à nous mettre le doute si Roger s’était vraiment trompé ou pas, si il avait vraiment oublié son texte ou pas. Ils ont essayé d’introduire des passages comiques en oubliant le 4ème mur, en faisant des interaction avec le public, en introduisant des passages modernes, en faisant référence à un chanteur, en parlant d’Iphone.
C’est pour ça que je n’ai pas aimé la pièce de Théâtre « Le Chant du Cygne »

Brèves de critiques

” Je n’ai pas aimé la pièce mais ne l’ai pas détestée, quand je suis allé voir la pièce je l’ai regardée sans comprendre ce que je regardais et envie de comprendre l’histoire de la pièce. ”

“Mon avis est mitigé, je n’ai pas adoré ni détesté, il y a pire !”

“Le début manquait de dynamisme”

“Il faut connaître le résumé de la pièce ou bien le titre pour pouvoir mieux comprendre la pièce.”

 

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En route pour “L’Ile des esclaves” pour la classe de 4E1

Plaquette de l’île des esclaves

Jeudi 16 novembre, après un pique-nique à Antibes, nous nous sommes rendus au théâtre Anthéa pour assister à la représentation de “L’île des esclaves” de Marivaux qui date de 1725.
A notre arrivée, une dame nous a accueillis pour nous présenter la pièce puis elle nous a conduits dans la salle de spectacle. C’est alors que nous avons embarqué à bord d’un vaisseau spatial pour rejoindre une autre planète. Nous avons atterri dans un lieu inconnu avec de grands cubes blancs suspendus ou disposés au sol. C’est sur les rochers de cette île particulière que se meuvent les comédiens. Les quatre personnages – Iphicrate et son valet Arlequin, Euphrosine et sa servante Cléanthis – arrivent dans cet environnement nouveau où tous les codes sociaux sont inversés puisque les esclaves deviennent les maîtres et les maîtres les valets. Le chef, garant des nouvelles règles de ce lieu utopique, s’appelle Trivelin. C’est un robot qui dirige “le jeu” en dictant les règles et le déroulement de l’intrigue.
Les anciens maîtres ont à subir différentes humiliations afin de prendre conscience de leurs mauvais comportements. Ils doivent par exemple écouter le portrait que leurs serviteurs font d’eux : arrogance, coquetterie, cruauté et oisiveté sont ainsi dénoncées. Finalement les serviteurs pardonnent à leurs maîtres et les maîtres affranchissent les esclaves.
Après la représentation, nous avons pu nous entretenir avec Gaële Boghossian, le metteur en scène : le choix de la mise en scène replace la pièce à notre époque, en traduit la modernité. Ce voyage surréaliste où se mêlent vidéographie, jeux de lumière et effets acoustiques nous invite à réfléchir sur les rapports entre les êtres humains.

Travail encadré par Mme Barel par groupes puis mise en commun

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Voyage en terres asiatiques

Dans le cadre d’un projet avec une association pour les malvoyants, la fondation Valentin Huis, huit œuvres du Musée des Arts Asiatiques de Nice ont été présentées par Karine, médiatrice du musée aux élèves de 4ème7 SEGPA  du collège.

Tout d’abord, le musée. Oui, le musée est œuvre, il a été construit en 1988 par Maître Kenzo Tangue, un architecte japonais auteur de réalisation majeures dans le monde, dont le « Mémorial d’Hiroshima » au Japon.
L’architecture du musée repose sur deux formes géométrique fondamentales du Japon, le carré symbole de la terre, et le cercle celui du ciel. Il est construit de façon traditionnelle mais avec des matériaux récents comme le marbre et le béton.

Trois oeuvres liées à la mort ont été présentées.

Un phénix, emblème des impératrices de Chine et symbole d’immortalité. On le retrouve souvent cloué sur le cercueil de l’impératrice afin de l’emmener dans l’au-delà et qu’elle accède à l’immortalité.

Ensuite une sculpture en terre cuite représentant un cheval Haniwa. Montures des sociétés guerrières au VIème siècle, ses longues jambes lui permettaient d’être enterré autour des tertres de tombes de cavalier coréen de l’ère « Kofun ».

Enfin, un ossuaire en forme de Buffle d’eau (Erong) en bois avec des cornes de buffle venant d’Indonésie. Le buffle contenait les os des personnes décédées, il était ensuite placé dans une grotte à l’entrée de laquelle étaient placées des poupées rappelant les personnes décédées. Il était décoré de symboles gravés : la branche d’arbre symbolisant la fertilité, le soleil pour la noblesse, les clés illustrant le lien avec les descendants et des têtes de buffles montrant la richesse du propriétaire qui avait pu brûler un animal aussi coûteux.

Le rapport au divin est aussi très présent au musée.

En Inde, la figure éléphantesque de Ganesh est un classique. Le dieu à tête d’éléphant est ici représenté en train de danser et de tenir différents objets dans ses huit bras : un tambour, une hache, un serpent, un radis noir, un bol de gâteaux ronds, un bol de Modakas. Il tient aussi son ventre qui contiendrait la création entière et il est représenté avec sa monture, Mûshika un rat chargé aussi de lui apporter des informations.

Un couple de daim à l’origine sur un portail de monastère tibétain accueille aujourd’hui les visiteurs. Ces sculptures en cuivre pur doré datent du XVII ou XVIIIe siècle. Elles évoquent le premier sermon de Bouddha Shakyamuni après son illumination dans le parc des daims en Inde.

Bouddha se trouve aussi au Cambodge. La sculpture en grès le représente protégé par Nâga. On y retrouve Siddhartha Gautama, le Bouddha en position de méditation, le dos droit à fin de faire passer le courant énergétique le long sa colonne vertébrale et tient dans sa main la roue de la vie. Le cobra Mucilinda roi de Nâga surélève le bouddha et lui protège la tête après une pluie violente qui fit une forte montée des eaux.

Une armure japonaise pour finir.

L’exposition Samouraï propose de nombreuses armures. Celle présentée est une  Armure de Daimo. Il s’agit d’une reproduction d’une armure ancienne du clan Andô du fief de Tanabe. Elle est composée de fer, cuivre, laque, poil et dorure à la feuille d’or. Elle date de la fin époque Edo vers 1850. Elle était faite pour être portée par un enfant d’environ 15 ans. Un casque barbu la complétait.

Et ensuite ?

Les élèves ont pris des notes et devront imaginer la présentation qu’ils feront de ces oeuvres pour les malvoyants lors d’une visite spéciale.

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Rencontre entre CM2 ET 6ème

Jeudi 14 décembre a eu lieu dans le réfectoire du collège une rencontre entre les Cm2 de l’école primaire Louis Ravet et les classes de 6ème4 et 6ème7 du collège Saint Exupery à l’occasion de la deuxième épreuve d’un défi lecture qui se déroule en plusieurs étapes.

Un rendez-vous qui voulait encourager les élèves à lire des livres de façon autonome et créer des liens entre les élèves de CM2 et 6ème.

 

Les livres de la sélection

Un projet sur le long terme.

La première étape avait été une simple rencontre et la réalisation d’un carnet de lecture par élève.

Cette seconde étape a débuté sur la lecture de nouvelles fantastiques rédigées par des élèves de 5ème7 et lues par des élèves 6ème7.

Les CM2 et 6èmes ont ensuite échangé des marque-pages qu’ils avaient fabriqué en s’inspirant d’un des livres de la sélection : Le bus de Rosa, Le seul et unique Ivan, 35 kg d’espoir, La bibliothécaire… 

marque-pages faits main pour Noël

 

Une rencontre gourmande.

La rencontre s’est alors clôturée sur un goûter de Noël. Au menu : sablés de Noël décorés et pain d’épices, les friandises ayant été préparées et servies par les 3ème7.

Le prochain défi sera un concours de lecture à voix haute ou chaque élève proposera la lecture d’un passage de 2 minutes.

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Rencontre avec des avocats

Vendredi 1 décembre, les classes de 4ème2 et 4ème5 ont pu rencontrer Jean Boudot et Elsa Loizzo, deux avocats de Marseille qui leur ont expliqué en détail le fonctionnement de la justice française et le déroulement d’un procès.
Ils ont alors appris qui sont les différents acteurs d’un procès, leurs rôles et leurs positions dans une cour de justice.

Les acteurs d’un procès de correctionnelle

Le juge est le magistrat qui est chargé de trancher les actions judiciaire, il a la place la plus haute dans la cour car il donne la décision finale.
Le procureur de la république est lui un magistrat du parquet qui a pour rôle de faire respecter la loi pénale, il est souvent à l’origine de poursuite pénale, sa position se trouve juste à droite du juge quasiment au même niveau, alors qu’aux États-Unis il est au même niveau que les avocats.
Le greffier est chargé de rédiger tout le procès verbal ainsi que les actes de justice, il se positionne à gauche du juge.

Les avocats eux sont là pour défendre les intérêts de leurs client, qu’ils soient victimes ou accusé.

Ce qu’il faut retenir de ce schéma c’est qu’il ne concerne que la justice française, et qu’aux États-Unis, par exemple, les positionnements ne sont pas les mêmes.

Les notions de présomption d’innocence, qui est le principe selon lequel une personne est innocente tant qu’on n’a pas prouvé sa culpabilité, ou encore de la légitime défense et les situations dans lesquelles elle est applicable ou pas ont été présentées.

Les avocats ont su répondre aux questions de tous les élèves, illustrant souvent leurs propos d’anecdotes.

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Il a oublié son texte…

Nous sommes presque tous tombés dans le piège des comédiens. Au bout de 10 minutes, un comédien oublie son texte et s’adresse à nous pour nous présenter ses excuses. Le public applaudit. En réalité, l’oubli était écrit. Une ruse réussie.

Chez Tchekhov, Le chant du cygne montre un vieil acteur, Svetlovidov, se réveillant saoul après une représentation, oublié et enfermé dans le théâtre. Il découvre que son souffleur Nikita Ivanytch loge en cachette dans la salle. Débute alors une complicité entre les deux hommes qui se remémorent leurs glorieux passé.

Robert Bouvier détourne l’oeuvre de Tchekhov de façon ingénieuse. Roger Jendly, un acteur de 80 ans, et Adrien Gygax utilisent leurs carrières et leurs souvenirs de cours de théâtre ou de répétitions pour nous parler de théâtres, nous faire découvrir les coulisses, les techniques, les textes de cet univers méconnu. Ils “glissent” régulièrement entre le  texte original et un texte plus contemporain, comme si le discours de Tchekhiv était encore d’actualité.

Cet hymne d’amour aux théâtres mélange humour, joie et tristesse, dans un décor simple et beau bien que peu éclairé. Si les élèves de 4eme 3 n’ont pas compris toutes les références des deux comédiens, ni les passages du texte improvisé au texte écrit ou réécrit, la représentation au théâtre Anthéa à Antibes a malgré tout plu à la plupart grâce à son humour rythmé.

http://www.anthea-antibes.fr/fr/spectacles/saison-2017-2018/tout-le-theatre/le-chant-du-cygne

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De la danse au cinéma

À l’occasion de l’opération « Collège au cinéma » était projeté Rumba, un film belge de Dominique Abel et Fiona Gordon qui date de 2008.

Les réalisateurs interprètent dans cette comédie burlesque deux professeurs passionnés de danse. Sur le retour d’une compétition de rumba, leur voiture percute un pont en voulant éviter un suicidaire.

Fiona perd sa jambe et Dom devient amnésique. On peut même dire qu’il perd la tête. Ils tentent malgré tout de reprendre leur vie d’avant, ce qui entraîne des situations à la fois tragiques et délirantes.

Malgré une conclusion prévisible mais qui arrive de façon trop rapide et son humour parfois répétitif, on se laisse facilement prendre à ce film. Les personnages sont attachants et les réalisateurs ont su créer un univers poétique et absurde.

Les élèves de 6ème 3 et 2 ont passé un bon moment !

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Tous sur scène -Le nouveau Monde

Mardi 21 novembre, les élèves de 4eme 7 et de 3eme 7 sont allés au théâtre voir le spectacle de Gilles Cailleau.
Ils ont été installés sur la grande scène de TNN dans un chapiteau pour « une traversée circassienne et philosophique du chaos du XXIe siècle » et Gilles Cailleau leur a demandé quand a commencé le 21ème siècle.

Il semble que pour lui, ce soit la chute des tours jumelles en 2001. Grâce à de la peinture, des morceaux de cartons, des Playmobil, des marionnettes, des bruitages faits en live, grâce au public, il dépeint une planète qui suffoque sous la folie des hommes, happée par la violence, les risques sanitaires, le réchauffement climatique, les migrations humaines.
L’artiste nous laisse rêver d’un monde plus simple, plus juste, où les horreurs de notre siècle n’auraient pas existé. Avec l’aide du public, il fait avancer sa pièce, met en scène nos pensées.

Ce paysage sombre n’est pourtant pas pessimiste grâce à l’espoir que Gilles Cailleau met en nous, au point de nous faire écrire et réaliser une fin de spectacle lumineuse.

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Une après-midi avec des russes

Un temps pluvieux et un froid glacial, un texte ancien, tout était réuni pour que la sortie au théâtre national de Nice soit difficile pour les élèves et les professeurs. Et pourtant…


La fuite de Mikhaïl Boulgakov et mis en scène par Macha Makeïeff a su impressionner son public, grâce à un propos profond et une mise en scène drôle et rythmée.

Crimée, 1920 : ceux que l’on appelle les “Russes blancs” sont aux abois, la guerre civile qui a suivi le coup d’état soviétique est perdue. Pour tous ceux qui ne se retrouvent pas dans les idées communistes, soldats, ministres, intellectuels, religieux, il ne reste d’autre issue que la fuite dans des gares gelées, des monastères, des bidonvilles à travers la Crimée, Constantinople, puis, enfin, Paris.


Une représentation gigantesque, un décor où chaque objet a du sens, dans lequel les acteurs jouent plusieurs rôles avec brio, où chacun n’est ni bon, ni mauvais mais cherche à survivre en gardant une part d’humanité. Huit songes qui illustrent la force de la mémoire des descendants de ceux qui ont dû fuir.

Après 3h de représentation, nous reprenons le bus direction Saint-Laurent avec le sourire au lèvres.


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