Internet : une pollution invisible

En 2018, Internet était utilisé par 55 % de la population mondiale. C’est un outil très pratique et au fur et à mesure des années il nous est devenu indispensable mais que savons-nous réellement de lui ?

Lorsque nous utilisons Internet (avec des téléphones, des ordinateurs, des tablettes…), nous consommons de l’électricité produite par des centrales électriques qui émettent des gaz à effet de serre. De plus lorsque nous naviguons sur Internet, nos informations sont stockées dans des data centers. Les data center consomment énormément d’électricité pour fonctionner (150 TWH par an dans le monde et un data center consomme autant que 300 000 habitants européens) sachant que 40% de leur consommation énergétique est liée à l’utilisation de climatiseurs pour refroidir les data center qui ne doivent pas avoir une température trop élevée. Par ailleurs, Gary Cook, analyste du secteur informatique au sein de l’antenne américaine de Greenpeace l’a très bien souligné : « Si Internet était un pays, il serait classé dans le top 5 des plus gros consommateurs mondiaux d’électricité ».

La répartition des gaz à effet de serre produit par l’utilisation d’Internet
https://futuragora.com/blog/2015/12/cop21-cleantech-et-greenit-au-service-du-climat/

Internet a un très gros impact sur l’environnement mais nous pouvons essayer de le réduire avec quelques solutions comme le conseille Raphaelle Lecot sur son blog :

– garder seulement les emails nécessaires, en effet un message conservé dans la boîte mail fait tourner des serveurs, qui vont scanner nos emails en permanence ;

– se désabonner des newsletters inutiles ;

– compresser les pièces jointes et envoyer les photos en basse résolution ;

– limiter le nombre de destinataires lors de l’envoi d’un email ;

– recycler les appareils électroniques plutôt que de les jeter ;

– paramétrer ses appareils numériques en mode économie d’énergie ; 

– limiter son stockage sur le Cloud ;

– limiter le visionnage de vidéos / de la télévision sur internet ; 

– éteindre sa box ;

– contrôler son usage des outils numériques (évaluation du temps passé, monitoring).

En appliquant ces quelques outils, nous pouvons tous réduire un peu notre impact sur l’environnement comme l’explique Fanny Agostini, journaliste, co-fondatrice de l’ONG LanDestini : « […] Le temps presse mais le point de bascule n’est pas loin car la mobilisation grandit».

Alixe et Elea, 4e1

Sources :

Lien Permanent pour cet article : https://www.clg-saint-exupery.ac-nice.fr/internet-une-pollution-invisible/

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