Le jeudi 3 novembre, la classe de 3ème 2 a été au théâtre Anthéa à Antibes pour une représentation de Candide, mis en scène par Jacques Bellay, interprété par Laurent Prévot, Jonathan Gensburger, Elise Clary et illustré par Camille Ulrich. Retour sur leurs impressions.
Le tract de Candide
La critique de la pièce Candide est majoritairement positive.
La modernité dans ce texte du 18ème siècle est très intéressante. Les nouvelles technologies utilisées pour créer des décors originaux ont modernisé la pièce adaptée du récit de Voltaire. Camille, la dessinatrice, avait son ordinateur et une tablette branchée pour dessiner en direct ; elle apporte du renouveau dans une telle œuvre. Ainsi, les décors sont faits sur le moment, ils ne sont pas stables et évoluent tout au long de la pièce. Donc la pièce devient plus vivante, plus attrayante et cela attire notre attention.
La créativité du metteur en scène dans cette mise en scène en construction contribue à la modernité du spectacle : les objets comme un carton pour représenter la baignoire ou les chevaux figurés par des balais stimulent notre imagination. On peut ainsi comprendre que les spectateurs assistent à une répétition d’une pièce qui n’est pas encore au point. De ce fait, le spectacle a été adapté à un public jeune ou d’adolescents : même sans avoir lu le livre auparavant, le public comprend l’histoire.
Cette pièce originale nous a montré le théâtre sous un nouvel angle: les élèves ont apprécié qu’il s’agissait de la représentation d’une répétition où interviennent le metteur en scène, les régisseurs son et lumière directement sur la scène. Ainsi, nous avons vue l’envers du décor d’une pièce de théâtre. Le fait que l’on découvre des acteurs qui jouent dans une pièce de théâtre dans laquelle ils jouent une autre pièce nous permet de comprendre ce qu’il se passe réellement pendant les répétitions d’une troupe de comédiens, de montrer la pièce en construction et d’appréhender plus facilement les métiers divers du théâtre.
Le fait qu’il y ait trois acteurs et qu’ils jouent environ deux rôles, voire trois, et le fait que les acteurs changent de vêtements rapidement permet de rendre la pièce plus dynamique, plus vivante, plus fluide. D’autant plus lorsque les acteurs passaient derrière l’écran blanc et qu’on avait vraiment l’impression qu’ils se trouvaient à l’intérieur du décor, ou bien lorsque les acteurs introduisaient une partie de leur corps dans le drap blanc. Ainsi les personnages souvent caricaturés créent des situations loufoques, même hilarantes, et traversent des péripéties dans le monde entier ; grâce à tous ces éléments, cette adaptation du conte philosophique de Voltaire ressemble davantage à une comédie.
Cependant, parfois, les acteurs parlaient trop vite et les décors changeaient trop rapidement; cela a empêché certains d’entre nous de comprendre des situations, et le fait qu’il n’y ait pas un acteur pour chaque rôle pouvait paraître moins réaliste et parfois créait une certaine confusion.
Le personnage de Candide est un éternel optimiste et il nous a permis de nous placer dans la peau d’un homme du 18ème siècle. Voltaire propose une morale célèbre : « il faut cultiver son jardin » c’est à dire savoir être heureux de ce que l’on a et l’entretenir. Candide a montré aussi qu’on peut traverser de nombreuses épreuves quand on est amoureux .
