Les conditions de vie des journalistes en Chine

Les journalistes ne sont pas libres en Chine. La plupart du temps ils ne peuvent pas s’exprimer selon leurs envies. La propagande est très présente dans la presse car les journalistes ne veulent pas avoir d’ennuis.
Ainsi, Ursula Gauthier a été bannie de la Chine pour avoir publié un article défendant des musulmans à cause du racisme de la politique chinoise. Le gouvernement a accusé Ursula d’avoir défendu des actes terroristes, et donc d’être une complice. Bien évidemment ce n’était pas le cas.
Les puissants comme les entrepreneurs et le gouvernement font tout pour empêcher les vérités compromettantes d’être dévoilées au grand public et la justice ne défend pas toujours la presse. Par exemple, Wang Yu, une avocate des droits de l’Homme, féministe a été arrêtée en 2015 pour avoir défendu un dénommé Ilham Tohti, journaliste qui avait proposé des solutions pour améliorer la politique chinoise.
Mais on peut détourner certaines contraintes du régime. Les journalistes occidentaux partis travailler en Chine ont des avantages par rapport aux journalistes chinois. Une journaliste interrogée par L’express témoigne anonymement. Elle se voit tout de même contrainte de faire de l’autocensure à cause de l’autorité chinoise. Même si elle n’est pas reconnue en tant que journaliste, elle ne peut pas aborder de sujets délicats comme des manifestations ou explosions de mines pour éviter d’être contrôle par les autorités . Mais « tant qu’on ne parle pas de sujet qui contrarie trop le régime, ça va. On peut même aborder des thèmes délicats, comme l’homosexualité. Ça ne plaît pas au pouvoir mais il laisse faire. » 1

Wikipédia RSF l’express

1. https://www.lexpress.fr/actualite/monde/journaliste-en-chine-un-dur-metier_460871.html

Baptiste et Yohan.

Lien Permanent pour cet article : https://www.clg-saint-exupery.ac-nice.fr/les-conditions-de-vie-des-journalistes-en-chine/

Aller au contenu principal