Travail d’élève : C’est bon… C’est Bio ?

Le bio désigne un produit « issu de l’agriculture biologique ». Que cela veut-il signifier ? Est-ce que consommer du bio n’a que des avantages ? Est-ce toujours bon pour la santé ?

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Le bio est dans beaucoup de nos produits. En 2015, la consommation des produits alimentaires issus de l’agriculture biologique est estimée à 5,76 milliards d’euros. En 2016, 7 français sur 10 consomment régulièrement bio.
Le bio se retrouve dans de nombreux aliments : dans les fruits, les légumes, les céréales, les viandes, les produits laitiers mais aussi dans l’habillement et dans la cosmétique.
Le bio est produit sans aucune substance chimique, sans OGM et a pour but de protéger les animaux, les élever sans qu’ils soient maltraités. Il est fondé sur le bienêtre et le respect du monde animal (le gavage est interdit, les jeunes mammifères sont nourris au lait maternel). De plus, il utilise des produits d’origine naturelle (l’engrais vert et légumineuses) et composte les matières organiques. Il est favorable au climat (il joue un rôle dans la COP21) et respecte l’eau.
Ceux qui consomment bio contribuent au bien de l’environnement et à faire évoluer les pratiques de l’agriculture traditionnelle. Les transformateurs des produits biologiques essayent de garder les qualités nutritionnelles de la matière première.

Pour savoir si un produit  est bio, il doit comporter le logo « AB » (Agriculture Biologique) ou avoir une mention « issu de l’agriculture biologique »…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Certains scientifiques américains ont prouvé que le bio n’avait pas plus de bienfaits que les produits industriels, que ce soit au niveau alimentaire comme à la production (maltraitance des animaux, etc). Cependant, bien plus de sources mentionnent que le bio a de réelles conséquences sur le plan environnemental, économique mais aussi vital et sanitaire.
Au niveau environnemental le bio agit sur des habitats écologiques préservés, une limitation d’utilisation de carbone (pas de produits chimiques = moins de carbone), le bien-être animal, des eaux moins polluées, etc.
Selon le ministère de l’agriculture, l’agriculture biologique apporte de considérables économies par
rapport à l’agriculture dite « conventionnelle ».
Elle favorise les emplois (= moins de chômeurs et il y a eu +12 % de producteurs en 2016 par rapport à 2015) et le tourisme.


Le bio nous favoriserait une meilleure santé, nous tomberions moins malades (plan sur la santé) et achèterions moins de médicaments (plan sur l’économie). En 2016, 7 milliards d’euros de produits bios ont été vendus en France. Malgré tout, on a pu remarquer une petite défaillance quant à la production du bio : elle consomme plus de terre au même niveau de production mais le sujet reste tout de même à étudier plus en profondeur… notamment pour le fort gaspillage lié aux circuits longs (la non-utilisation de produits chimiques accélère la date de péremption des aliments) même si cela paraît logique.

Le bio n’est apparu en France qu’à partir des années 50 et ce n’était pas le premier pays à avoir pratiqué le bio.
Au début, il y avait l’agriculture biodynamique par Steiner en Allemagne, Howard sur l’agriculture organique en Grande Bretagne et Rusch sur l’agriculture biologique en Suisse. Ce sont principalement dans ces pays que le bio a débuté dès les années 20, grâce à ces agriculteurs qui voulaient générer de nouveaux courants de pensées reposant sur des principes écologiques.

En France, la bio fait son apparition 30 ans après.
Les pouvoirs publics reconnaissent l’existence d’une « agriculture n’utilisant pas de produits chimiques, ni pesticides de synthèse » dans le cadre de la loi d’orientation agricole de juillet 1980, complétée par le décret du 10 mars 1981. En mars 1985, cette agriculture alternative est officiellement baptisée « agriculture biologique », permettant l’homologation à l’échelon national de cahiers des charges, et le logo AB apparaît cette même année, expression de la volonté de fédérer et outil pour aller plus loin avec une démarche de visibilité pour les consommateurs.

83 % des français font confiance aux produits bio et 82 % estiment important de développer l’agriculture bio.

Source diagrammes : agriculture.gouv.fr , www.terraeco.net

D’après ces diagrammes, on constate que les produits bio en 2012 étaient vendus principalement dans les grandes surfaces alimentaires et dans la distribution spécialisée Bio en réseau.
La plupart des personnes consommant bio a pour alibi que manger sain est sa priorité dans sa vie ou que pour certains produits, elle préfère acheter bio.
En 2010, la majorité des produits bios vendus (tous circuits confondus) concerne principalement l’épicerie (20%), les fruits et légumes (17%) et le lait et produits laitiers (15%).

Emma G.

Sources informations de l’article :
Agence Bio « http://www.agencebio.org/quest-ce-que-la-bio » ; le Figaro
« http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012/09/06/19003-bio-nest-pas-meilleur-pour-sante » ; France 3
« http://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/pyrenees-orientales/pyrenees-orientales-leaderbio-
1178007.html » ; Bio Provence « http://www.bio-provence.org/ » ; Journal de l’environnement
« http://www.journaldelenvironnement.net/article/le-bio-a-tout-bon,77064 » .
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