La beauté des traces des danseurs
Mardi 10 janvier au collège Saint-Exupéry avec Marie, Joackim a pris des photos et Rayane a pris des notes.
Normalement, la danse ne laisse pas de trace visible : elle disparaît quand la danse est finie.
Les artistes voulaient faire de l’art, ils voulaient montrer qu’ils avaient du talent, ils voulaient laisser la trace de leur danse.
Une femme dansait sur du sable : elle faisait une rosace avec ses pieds. Avec une poussée de vent, la trace peut s’effacer : ce n’est pas une trace qui dure très longtemps.
Une autre femme dessinait avec du fusain en même temps qu’elle dansait et faisait de la gymnastique. Elle laisse des traces de gym et de danse. Normalement, quand on fait de la gym, on n’a pas de petit crayon au bout des doigts. C’était original et c’était beau de la voir faire des sortes de fleurs, de rosaces.
Une troisième danseuse utilisait ses cheveux pour peindre par terre. D’habitude on peint avec des pinceaux pas avec les cheveux !
On a vu des danseurs qui étaient dans des costume en plastique : on aurait dit des robots. Si j’avais dû mettre ces vêtements, j’aurais eu du mal à marcher. Ils avaient de gros costumes alors ils ne pouvaient pas bouger certaines articulations. Mais les danseurs dansaient bien et c’était original.
Joackim ressent de la beauté dans la danse, surtout celle où elle faisait des rosaces avec les pieds.
Nous avons fait les mêmes rosaces avec un compas de la préhistoire : du fil et un crayon.
